Force est de constater que les nouveaux chiens de garde, pour reprendre une expression popularisée par Serge Halimi, ont plutôt bien fait leur travail jusqu’à présent et ne laissent passer qu’au compte-goutte les informations concernant la déconstruction du système matriciel et les divulgations sur les crimes des grands de ce monde. Cependant, l’internet et l’émergence du journalisme citoyen mettent en péril cette cuisine malsaine et séculaire des grands médias dominants. Étant donné que la divulgation est en marche, quelque soit son rythme, la grande question qui est soulevée ici est, est-ce que les grands médias, tôt ou tard, vont enfin lâcher leur laisse de chien de garde, pour prendre la défense de la vérité et des citoyens du monde. Pour eux l’enjeu est de taille, c’est vivre, et se refaire une beauté, ou mourir. Je reprends ci-dessous l’article d’un journaliste américain qui est convaincu que ces nouveaux chiens de garde préfèreront mourir avec leur maitres plutôt que d’entrer dans le jeu inéluctable de la divulgation et des diseurs de vérité…
Jon Rappoport a été journaliste d’investigation pendant trente ans et a obtenu le prix Pulitzer. Il écrit de nombreux articles dans le domaine de la politique, de la santé et de la médecine dans des journaux et magasines américains ou européens.
Une nouvelle réalité est en marche. Le monopole de l’information, au service de la falsification de notre réalité est en voie d’extinction. Nous allons avoir des sueurs froides. Les grands journaux se meurent. L’Internet est en train de les rendre caduques. Et pourtant, si le New York Times, le Washington Post et le Los Angeles Times voulaient bien ressusciter, ils le pourraient… mais certainement pas en parlant de petits sujets éphémères. Je pense plutôt à de véritables enquêtes fracassantes sur toutes les questions de corruption que nous découvrons jour après jour, et mois après mois.
Voici, par exemple, quelques sujets :
(NDT : on peut aisément transposer cette liste états-unienne à un contexte français ou européen)
* La réserve fédérale : une société privée clandestine au service d’intérêts privés,
* Tous les morts causés par la médecine officielle,
* La toxicité des vaccins,
* Mille milliards de dollars disparus des caisses du gouvernement américain,
* Le pouvoir de la Commission trilatérale sur la politique du gouvernement américain,
Et une bonne centaine d’autres sujets…
Exposez-les ouvertement et dans les détails, et vous verrez que les gens s’arracheront à nouveau les journaux et les achèteront comme des petits pains, ils les consommeront comme des jeux vidéo, des téléphones portables, du carburant, des sous-vêtements, du papier toilette, du rouge à lèvres et des hamburgers. Le « Times » devra même prévoir des tirages supplémentaires pour répondre à la demande. Son nouveau bilan financier ressemblera alors à un arbre de Noël.
Mais les grandes enseignes respectées du journalisme américain font partie intégrante de la Matrice. Elles versent dans le commerce du mensonge, de l’omission, du détournement et de l’obscurcissement de l’information. Elles vivent de ces marques de fabrique.
Vous pourriez essayer d’aborder l’éditeur du New York Times et lui présenter un plan de redressement draconien pour tirer d’affaire son journal des problèmes financiers graves qu’il traverse, un plan basé sur la mise au grand jour de toutes ces véritables affaires comme celles citées ci-dessus, cependant vous n’en retireriez rien, car il préfèrera sombrer avec le navire plutôt que d’aller à l’encontre de la Matrice.
Le Times et tous les autres médias dignes de ce nom vivent selon la règle du contrôle de l’information. Dans le langage du renseignement, on parlerait de technique du brin de vérité afin de cacher une forêt de mensonges.
« Nous allons vous montrer un arbre de la forêt, mais certainement pas la forêt. »
Je sais bien comment cela marche, car en tant que journaliste, j’ai vécu cela. J’ai osé aborder divers éditeurs de médias avec des histoires qui brisent les limites de la Matrice, et j’ai vu ces histoires se retourner contre moi.
«Nous ne sommes tout simplement pas intéressés», disent-ils. « Ce n’est pas notre genre. » Ou bien: « Eh bien, nous avons déjà couvert ces sujets. » même si ils n’avaient rien couvert du tout en réalité. Ils ne font que collaborer à une fuite contrôlée. Ils nous racontent des histoires qui n’exposent qu’un minuscule aspect d’une gigantesque affaire.
Je comprends parfaitement pourquoi les médias évitent ces affaires qui mettraient en péril leur financement publicitaire. Mais ce n’est que le début d’une explication pour comprendre pourquoi les grands journaux et les grandes chaînes de télévision refusent de traiter des sujets qui leur rendraient succès et gloire.
Pour appréhender la vraie raison, vous devez comprendre quelque chose au sujet de ce que l’on appelle la Matrice. La Matrice maintient son pouvoir par une savante ingénierie autour de la loi du silence. Non seulement ce système peut créer de faux clichés, non seulement il peut déclencher des mécanismes émotionnels dans le fragile univers des gens, mais il peut aussi nous faire croire que l’on a affaire à un gruyère même s’il ne présente aucun trou. C’est tout un art.
Pour voir ce que la Matrice est réellement et comprendre comment elle fonctionne, vous avez besoin d’imagination. Vous devez utiliser votre imagination pour comprendre ce qui pourrait être, mais n’existe pas dans votre réalité fabriquée. Vous devez être en mesure d’imaginer comment la vérité pourrait effectivement renverser ces bastions d’ignorance planifiée et inciter les gens à percevoir de nouvelles réalités surprenantes, au-delà de cette couche de crasse dans leurs yeux et leur mental.
Je dirais – à la fois par vantardise mais aussi comme un simple fait – que si j’étais le rédacteur en chef du New York Times et que l’on me donnait les pleins pouvoirs, je lui redonnerais sa rentabilité en un an. Le journal repartirait sur les chapeaux de roue. Les gens se battraient dans les rues pour récupérer le dernier journal des kiosques. Et ceci tous les jours. Les écoles de journalisme de tout le pays fermeraient de honte. Parce que nous porterions au grand jour des histoires qui fissureraient l’ensemble de l’édifice pourrissant contrôlé par les cartels, et ce sur tous les fronts à la fois, et nous remplacerions un VIDE INTENTIONNELLEMENT CRÉÉ par cette nouvelle SUPER RÉALITÉ VRAIE.
Mais j’ai renoncé à ce fantasme il y a de cela 20 ans. A la place, j’ai imaginé un jour où ces géants flétriraient d’eux mêmes, comme des vieillards fatigués regardant la pluie tomber. Et ce jour est enfin venu. Et ce jour c’est maintenant.
Ils ont renoncé à leur droit de traiter les vraies informations. Et maintenant, ils le paient cher.
Vous vous êtes peut-être déjà rendu compte que mes cibles principales sont les gens cyniques, ancrées dans le désespoir, la passivité et la victimisation auto-imposée. Ils freinent l’évolution du progrès. Ils ont pris en otage le système. Ils essaient de retarder l’avenir. Ils marinent assis dans leurs pataugeoires. Ils ont fait le choix d’être des spectateurs fainéants, espérant une stimulation occasionnelle d’adrénaline pour soulager leur ennui permanent et paralysant.
Je n’écris pas pour ces gens-là. Et je ne le ferai jamais. J’écris pour ces gens qui peuvent imaginer et construire ce que sera demain.
Comme tout les journalistes, j’ai connu le cynisme, le désespoir et la passivité. J’ai fait le tour du pays. J’ai dormi dans beaucoup de motels. Mais à quoi bon tout cela ? Tout ceci est bien pitoyable. Qu’est-ce que les gens retirent de ce travail au final ? Les journalistes ne vous apportent plus rien. Zéro.
Dans le meilleur des cas, ils vous donnent l’espoir temporaire que quelqu’un d’autre vous sauvera et vous tirera d’affaire.
Ce qui est en train de se passer, c’est que les médias indépendants prennent le relai de ces nigauds, et eux vous apporteront de vraies informations, des informations sur des problèmes vitaux et concrets. Il faut vous préparer à cela.
Ils faut nous préparer à obtenir des réponses choquantes aux questions que nous nous posons. Tout cela nous paraitra surréaliste. Les gens auront besoin de prendre du recul et de s’adapter. La presse devenue inutile devra s’éclipser.
Et si vous pensez que tout cela est impossible, alors devenez un journaliste citoyen, et rendez-le possible !
Toute personne de bonne volonté ne peut plus aujourd’hui, se contenter de regarder tout ce qui se passe d’un œil distant.
Jon Rappoport
Source de l’article : http://www.theeventchronicle.com/fake-news-agenda/spiritually-dead-gatekeepers-mainstream-news/
Traduction : Hervé Gaïa
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https://francais.rt.com/opinions/30831-andre-bercoff-journalisme-francais-deperir
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